Pourquoi tenir un journal alimentaire change vraiment la donne ?
Par Thomas Sanchez
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Un outil simple, mais puissant Parmi les outils les plus efficaces pour mieux manger, perdre du poids ou retrouver une relation plus saine avec la nourriture, le journal alimentaire reste souvent sous-estimé. Pourtant, écrire ce que l’on mange est bien plus qu’une habitude de régime : c’est une vraie prise de conscience. Qu’il soit numérique ou papier, ce carnet quotidien devient un miroir de nos choix, de nos émotions… et de nos progrès. Pas besoin de le transformer en dictateur de calories : il s’agit d’un outil de clarté, d’intention, et de bienveillance envers soi-même.
Ce qu’un journal alimentaire vous révèle (vraiment)
Tenir un journal alimentaire, c’est se reconnecter à ses habitudes. On croit souvent savoir ce qu’on mange… jusqu’à ce qu’on le voie noir sur blanc. Résultat ? On repère facilement :
Les grignotages oubliés entre deux réunions.
Les repas pris trop vite ou sans faim réelle.
Les émotions qui influencent nos choix (stress, fatigue, ennui).
Les carences récurrentes ou les excès cachés (trop peu de légumes ? trop de sucre le soir ?).
Ce simple geste d’écriture aide à reprendre le contrôle, sans culpabilité, mais avec lucidité.
Un booster de motivation au quotidien
Écrire ses repas, c’est aussi mesurer ses efforts. Quand on commence un rééquilibrage alimentaire, les résultats ne sont pas toujours immédiats sur la balance. Le journal devient alors un témoin de vos victoires invisibles :
Une semaine sans soda ?
Deux jours avec des légumes à chaque repas ?
Moins de compulsions le soir ?
Ces petites réussites notées dans le journal renforcent la motivation et boostent l’estime de soi. C’est gratifiant, et ça donne envie de continuer.
Un outil validé par les pros de la santé
De nombreux nutritionnistes, diététiciens et coachs recommandent la tenue d’un journal alimentaire. Pourquoi ? Parce qu’il favorise la pleine conscience. En notant ce qu’on mange, on devient plus attentif : on mastique mieux, on savoure davantage, on évite les excès automatiques.
C’est aussi un excellent support pour un suivi médical : vous pouvez montrer votre carnet à votre professionnel de santé, qui aura ainsi une vue claire et précise pour adapter ses conseils à vos habitudes réelles.
Comment le tenir efficacement (sans pression)
Bonne nouvelle : pas besoin d’écrire un roman ! Un bon journal alimentaire peut être très simple :
Heure du repas ou de la collation.
Ce que vous avez mangé et bu.
Votre niveau de faim avant/après.
Vos émotions ou votre niveau de stress.
Un mot sur votre énergie ou votre digestion.
En quelques lignes, vous capturez l’essentiel. Le but n’est pas la perfection, mais l’observation bienveillante.
Et sur le long terme ?
Le journal alimentaire n’est pas une punition, ni une obligation à vie. C’est un outil temporaire, à ressortir quand on en ressent le besoin :
Après une période de relâchement.
Pour comprendre une prise de poids inexpliquée.
Lorsqu’on sent que l’alimentation devient émotionnelle.
Ou tout simplement pour retrouver de bonnes habitudes.
Avec le temps, il permet de développer une meilleure intuition alimentaire. On apprend à écouter son corps, à détecter les vrais signaux de faim ou de satiété, à choisir ce qui nous fait du bien.
Petit carnet, grands effets
Tenir un journal alimentaire, c’est bien plus que compter des calories. C’est un acte d’attention et de soin envers soi-même, un moyen concret de se reconnecter à ses besoins réels et d’installer des changements durables.
Ce n’est pas un outil de contrôle… c’est un outil de liberté.
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