Prise de poids à Noël : 10 idées reçues à oublier pour profiter sans culpabilité
Par Léa Garneau
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Sommaire
- 1. On prend forcément plusieurs kilos pendant les fêtes – Faux
- 2. Il faut "faire attention" à tout ce qu’on mange – Faux
- 3. Il faut compenser les repas riches par du jeûne ou des repas très allégés – Faux
- 4. Les aliments festifs sont tous mauvais pour la ligne – Faux
- 5. L’alcool est le principal responsable de la prise de poids – En partie vrai
- 6. Il faut bannir les desserts pour éviter de grossir – Faux
- 7. Manger léger pendant les fêtes, c’est se priver – Faux
- 8. L’activité physique ne sert à rien pendant les fêtes – Faux
- 9. Le poids affiché sur la balance reflète une prise de masse grasse – Faux
- 10. Il faut se peser après chaque repas pour vérifier – Faux
- Oui, on peut vivre Noël sans peur de grossir
Les fêtes de fin d’année sont souvent synonymes de moments conviviaux autour de bons repas. Mais pour beaucoup, elles riment aussi avec culpabilité alimentaire, crainte de "craquer" et peur de prendre du poids. Résultat : on alterne entre privation anticipée, excès frustrants et restrictions d’après-fêtes… Un cercle peu vertueux qui brouille la relation au plaisir et à l’équilibre.
Et si on faisait le tri dans les idées reçues ? Voici 10 fausses croyances sur la prise de poids à Noël, à oublier pour vivre les fêtes sereinement.
1. On prend forcément plusieurs kilos pendant les fêtes – Faux
C’est probablement l’idée reçue la plus répandue. En réalité, les études montrent que la prise de poids moyenne durant les fêtes est souvent inférieure à 1 kg. Ce léger excédent s’explique par une alimentation plus riche en sel, en graisses et en sucres, qui peut entraîner une rétention d’eau ou des variations de transit.
Mais cette prise de poids n’est ni massive ni durable si l’on revient ensuite à une alimentation normale. Ce qui crée de réels déséquilibres, c’est la répétition de cycles d’excès et de régimes draconiens.
2. Il faut "faire attention" à tout ce qu’on mange – Faux
Noël est un moment de partage et de plaisir. Il n’est ni nécessaire ni souhaitable de tout contrôler à l’extrême. Manger avec attention ne signifie pas tout restreindre, mais se reconnecter à ses sensations : savourer, reconnaître la satiété, écouter son appétit réel.
S’autoriser à profiter sans excès incontrôlé, c’est souvent le meilleur moyen d’éviter les débordements compensatoires.
3. Il faut compenser les repas riches par du jeûne ou des repas très allégés – Faux
Beaucoup tentent de "réparer" un excès en sautant un repas ou en ne mangeant qu’une soupe. Mais cette stratégie perturbe le métabolisme, amplifie la faim, et peut mener à de nouvelles surcompensations.
L’idéal est de reprendre une alimentation équilibrée, rassasiante et nourrissante, avec des légumes, des protéines et de bons glucides, sans tomber dans la privation.
4. Les aliments festifs sont tous mauvais pour la ligne – Faux
Foie gras, saumon fumé, fruits secs, dinde farcie… Si certains mets festifs sont plus riches, beaucoup sont aussi nutritifs et rassasiants. Le saumon est riche en oméga-3, les fruits secs en fibres et en minéraux, la volaille maigre en protéines.
Ce qui compte, c’est le rythme et la quantité, pas la nature des aliments. Une part de bûche dégustée avec plaisir a moins d’impact qu’un repas frustrant suivi de grignotages incontrôlés.
5. L’alcool est le principal responsable de la prise de poids – En partie vrai
L’alcool est effectivement très calorique (7 kcal/g) et n’apporte aucun nutriment essentiel. Il augmente aussi la sensation de faim, désinhibe et peut favoriser les excès.
Mais la prise de poids n’est pas due à l’alcool seul : elle résulte d’un ensemble (alimentation plus riche, activité physique réduite, sommeil perturbé). L’important est donc de limiter sans diaboliser, en alternant avec de l’eau et en buvant lentement.
6. Il faut bannir les desserts pour éviter de grossir – Faux
Supprimer systématiquement le dessert par peur de grossir alimente la frustration. Or, un dessert équilibré (compote maison, fruit frais, part raisonnable de gâteau) peut parfaitement s’insérer dans un repas sain.
Le secret : prendre le temps de le savourer, en étant à l’écoute de sa faim réelle. Se priver inutilement augmente le risque de craquage.
7. Manger léger pendant les fêtes, c’est se priver – Faux
Faire des choix plus légers n’est pas forcément synonyme de restriction. Un repas festif peut inclure des légumes cuisinés, une volaille sans peau, des sauces allégées… tout en étant délicieux.
On peut aussi alléger certains moments (petit-déjeuner, brunch…) sans sacrifier les repas festifs. L’équilibre se joue sur la journée, pas à chaque bouchée.
8. L’activité physique ne sert à rien pendant les fêtes – Faux
Bouger un peu chaque jour, même si ce n’est pas du sport intense, aide à mieux digérer, à réguler l’appétit et à garder de l’énergie. Une balade digestive, un peu de marche, quelques étirements sont déjà très bénéfiques.
L’idée n’est pas de "brûler des calories", mais de rester actif pour mieux vivre cette période.
9. Le poids affiché sur la balance reflète une prise de masse grasse – Faux
Entre le 24 décembre et le 2 janvier, les variations de poids sont souvent liées à l’eau et au transit, pas à une prise de graisse significative. Un excès de sel, de sucre ou d’alcool peut faire gonfler temporairement.
Inutile donc de paniquer : le corps élimine naturellement ces excès une fois que l’on revient à son rythme habituel.
10. Il faut se peser après chaque repas pour vérifier – Faux
Se peser trop souvent génère stress, obsession et fausses interprétations. Mieux vaut se fier à ses sensations corporelles, à son niveau d’énergie et à ses habitudes alimentaires globales.
La régularité sur plusieurs semaines compte bien plus qu’un chiffre isolé sur la balance. La stabilité se joue dans la durée, pas sur deux repas festifs.
Oui, on peut vivre Noël sans peur de grossir
Manger avec plaisir, en conscience, sans culpabilité : voilà la vraie clé d’un équilibre durable, même en période festive. En démystifiant les fausses croyances sur la prise de poids à Noël, on comprend que le problème ne vient pas d’un repas exceptionnel, mais de la pression qu’on y met.
Alors cette année, laissez-vous porter par la magie de Noël, savourez ce que vous aimez, et oubliez les injonctions. Votre corps sait s’adapter… à condition que vous l’écoutiez avec bienveillance.
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