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Quel est l'index glycémique de la quetsche ?
Alimentation
Par Béatrice Langevin
Publié le
Sommaire
La quetsche, cette prune allongée à la peau violette et à la chair jaune-orangé, est un fruit emblématique de la fin de l’été. Sucrée, juteuse et parfumée, elle suscite parfois des interrogations chez les personnes qui surveillent leur glycémie. La question revient souvent : quel est son index glycémique (IG) et peut-on la consommer sans risque lorsqu’on contrôle son taux de sucre ? Voici un tour d’horizon complet pour mieux comprendre.
Qu’est-ce que l’index glycémique ?
Un indicateur du pouvoir sucrant
L’index glycémique mesure la capacité d’un aliment à faire augmenter le taux de sucre dans le sang après sa consommation.
Un IG faible (55 ou moins) signifie que l’aliment élève peu la glycémie.
Un IG modéré (entre 56 et 69) produit une hausse plus notable.
Un IG élevé (70 et plus) provoque une augmentation importante et rapide.
Cet indicateur est particulièrement utile pour les personnes diabétiques, mais aussi pour toutes celles qui souhaitent stabiliser leur énergie ou limiter les pics de faim.
Tous les bienfaits de la quetsche
L’index glycémique de la quetsche
Une bonne nouvelle : un IG faible
La quetsche possède un index glycémique faible, généralement situé autour de 35 à 40. Comme toutes les prunes, elle fait partie des fruits qui n’entraînent pas de hausse brutale de la glycémie, notamment grâce à :
sa richesse en fibres,
sa teneur modérée en sucres,
sa forte proportion d’eau.
Cela en fait un fruit tout à fait compatible avec une alimentation équilibrée, même en cas de diabète (à condition de respecter des quantités raisonnables).
La quetsche est-elle calorique ?
Pourquoi la quetsche a-t-elle un IG bas ?
Les fibres : un rôle clé
Les fibres présentes dans la quetsche ralentissent l’absorption des glucides, ce qui évite les pics glycémiques. Elles facilitent également la digestion et favorisent la satiété.
Sa composition naturelle
La quetsche contient relativement peu de sucres comparée à d’autres fruits plus sucrés. Elle est aussi riche en :
vitamines (A, C, E),
antioxydants,
minéraux,
eau.
Cette combinaison contribue à un impact métabolique modéré.
Sous quelle forme l’IG de la quetsche change-t-il ?
Fraîche : le meilleur choix
L’IG reste bas et les bienfaits nutritionnels sont préservés.
Cuite : IG légèrement plus élevé
La cuisson tend à augmenter légèrement l’index glycémique, car elle ramollit les fibres. Cela reste toutefois raisonnable.
En confiture ou en compote sucrée : IG élevé
La présence de sucre ajouté peut faire grimper l’IG au-delà de 65. Ce type de préparation est donc à consommer avec modération si vous surveillez votre glycémie.
Séchée : plus sucrée et plus concentrée
Les prunes séchées (pruneaux) ont un IG modéré à élevé selon l’ajout éventuel de sucre. La densité énergétique augmente également.
Comment consommer la quetsche sans risque pour la glycémie ?
Privilégiez-la fraîche, en collation ou dans un dessert léger.
Évitez d’y ajouter du sucre lors de la cuisson.
Associez-la à une source de protéines ou de bonnes graisses pour stabiliser davantage la glycémie (yaourt nature, amandes…).
En cas de diabète, respectez simplement des portions adaptées, comme pour tout fruit.
En conclusion
Avec son index glycémique faible, la quetsche est un fruit savoureux que vous pouvez intégrer sereinement dans votre alimentation, même en cas de surveillance de la glycémie. Polyvalente, riche en fibres, antioxydants et vitamines, elle est autant un plaisir qu’un atout santé. Profitez-en pleinement pendant la saison !
Merci pour votre retour.
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