Quels sont les signes d'un manque d'œstrogènes ?
Par Léo Martinet
Publié le

Sommaire
- 1. Des cycles menstruels perturbés
- 2. Des bouffées de chaleur et sueurs nocturnes
- 3. Une sécheresse vaginale et une baisse de libido
- 4. Des troubles de l’humeur et du sommeil
- 5. Une peau et des cheveux plus secs
- 6. Une prise de poids et une répartition différente des graisses
- 7. Des douleurs articulaires ou musculaires
- 8. Les situations qui favorisent un déficit en œstrogènes
- 9. Quand consulter ?
Les œstrogènes, hormones féminines essentielles, jouent un rôle majeur dans le cycle menstruel, la fertilité, la santé osseuse, cardiovasculaire et même l’humeur. Quand leur taux diminue – naturellement ou à cause de certains troubles – le corps envoie divers signaux. Reconnaître ces signes permet de comprendre l’origine de certains symptômes et de consulter pour trouver des solutions adaptées. Découvrons les manifestations les plus courantes d’un déficit en œstrogènes.
1. Des cycles menstruels perturbés
Un taux d’œstrogènes bas influence directement le cycle menstruel.
Les règles peuvent devenir irrégulières, plus espacées ou au contraire plus rapprochées.
Le flux peut être plus léger ou plus abondant qu’à l’accoutumée.
Chez certaines femmes, cela conduit à une aménorrhée (absence de règles), notamment en cas de ménopause, mais aussi de stress, d’amaigrissement important ou de pratique sportive intense.
Ces variations sont souvent l’un des premiers signes d’un déficit hormonal.
2. Des bouffées de chaleur et sueurs nocturnes
Comme lors de la périménopause ou de la ménopause, la chute des œstrogènes perturbe le système de régulation thermique du corps.
Les bouffées de chaleur apparaissent soudainement, souvent la nuit.
Elles s’accompagnent parfois de transpiration excessive et d’un réveil inconfortable.
Ces symptômes, bien que fréquents à la ménopause, peuvent aussi se produire après certains traitements médicaux ou troubles hormonaux.
3. Une sécheresse vaginale et une baisse de libido
Les œstrogènes maintiennent les tissus vaginaux souples et hydratés. Quand ils baissent :
Les muqueuses deviennent plus sèches et fragiles, entraînant gêne ou douleurs lors des rapports.
La libido peut diminuer, en raison d’un inconfort physique mais aussi de la baisse générale de vitalité.
Ces symptômes peuvent affecter la qualité de vie, mais des solutions existent (lubrifiants, traitements locaux ou hormonaux).
4. Des troubles de l’humeur et du sommeil
Les œstrogènes influencent la production de neurotransmetteurs comme la sérotonine, liée au bien-être. Leur déficit peut provoquer :
Irritabilité, anxiété ou baisse de moral.
Troubles du sommeil comme des difficultés d’endormissement ou des réveils nocturnes.
Parfois, une sensation de fatigue persistante, même après une nuit de repos.
Ces signes sont souvent confondus avec du stress ou un simple surmenage.
5. Une peau et des cheveux plus secs
Les œstrogènes stimulent la production de collagène et maintiennent l’hydratation de la peau et des cheveux. Quand ils chutent :
La peau perd en élasticité et en fermeté, devenant plus sèche.
Les cheveux deviennent plus fins, fragiles ou cassants.
Les rides peuvent s’accentuer plus rapidement, notamment sur le visage.
Ces changements cutanés sont souvent visibles à partir de la périménopause, mais peuvent apparaître plus tôt.
6. Une prise de poids et une répartition différente des graisses
La baisse des œstrogènes influence le métabolisme et la répartition des graisses.
Les graisses ont tendance à se localiser davantage autour de l’abdomen plutôt que sur les hanches et les cuisses.
Le métabolisme de base ralentit, rendant la prise de poids plus facile même sans changement alimentaire.
Ces modifications corporelles sont fréquentes autour de la quarantaine et à la ménopause.
7. Des douleurs articulaires ou musculaires
Les œstrogènes participent au maintien de la densité osseuse et au bon état des tissus conjonctifs. Leur déficit peut entraîner :
Douleurs ou raideurs articulaires.
Sensation de faiblesse musculaire.
Une fragilité osseuse accrue, augmentant le risque d’ostéoporose à long terme.
Ces signes doivent inciter à surveiller sa santé osseuse, notamment après 50 ans.
8. Les situations qui favorisent un déficit en œstrogènes
Outre la ménopause naturelle, d’autres causes peuvent expliquer une baisse hormonale :
Périménopause précoce (avant 45 ans).
Aménorrhée liée au stress, à une perte de poids importante ou à un excès de sport.
Certaines maladies (troubles de la thyroïde, insuffisance ovarienne).
Traitements médicaux comme certaines chimiothérapies ou chirurgies.
Identifier la cause permet de trouver la solution la plus adaptée.
9. Quand consulter ?
Il est conseillé de consulter un médecin ou un gynécologue si :
Les cycles sont très irréguliers ou absents hors ménopause.
Les symptômes (bouffées de chaleur, sécheresse, fatigue) perturbent le quotidien.
Vous avez des antécédents familiaux d’ostéoporose ou de ménopause précoce.
Un bilan hormonal et sanguin peut confirmer le déficit et orienter vers un traitement (solutions naturelles, traitements locaux ou hormonothérapie si nécessaire).
Les signes d’un manque d’œstrogènes incluent :
Cycles menstruels perturbés ou absents.
Bouffées de chaleur et sueurs nocturnes.
Sécheresse vaginale et baisse de libido.
Troubles de l’humeur et du sommeil.
Peau et cheveux plus secs, prise de poids, douleurs articulaires.
Reconnaître ces symptômes permet de consulter et de trouver un accompagnement adapté pour retrouver confort et vitalité.
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