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L’hépatite B est une infection virale qui touche le foie et peut entraîner des complications graves si elle n’est pas détectée et traitée à temps. Transmise par le sang et certains fluides corporels, elle est l’une des principales causes de maladies chroniques du foie à l’échelle mondiale. Souvent silencieuse dans sa phase initiale, elle peut évoluer vers une hépatite chronique, une cirrhose ou un cancer du foie. Cet article fait le point sur les modes de transmission, les symptômes, les moyens de prévention et les traitements disponibles pour mieux comprendre cette maladie encore trop méconnue.
Qu’est-ce que l’hépatite B ?
Une infection virale qui cible le foie
L’hépatite B est causée par le virus VHB (virus de l’hépatite B). Une fois dans l’organisme, ce virus s’attaque aux cellules du foie et peut provoquer une inflammation. Dans certains cas, l’organisme élimine naturellement le virus, mais dans d’autres, il persiste et devient chronique.
Aiguë ou chronique : deux formes distinctes
L’hépatite B aiguë dure généralement moins de six mois et peut se résoudre spontanément. L’hépatite B chronique, quant à elle, persiste dans le corps pendant des années, souvent sans symptômes visibles, mais peut progressivement endommager le foie.
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Comment se transmet l’hépatite B ?
Par le sang et les fluides corporels
La transmission du virus peut se faire lors de rapports sexuels non protégés, par le partage de seringues ou d’aiguilles, ou encore via du matériel médical ou dentaire mal stérilisé. La transmission mère-enfant à la naissance est également possible.
Une infection plus fréquente dans certaines régions
L’hépatite B est très répandue en Afrique, en Asie du Sud-Est et dans le bassin méditerranéen. En France, la prévalence est plus faible, mais certaines populations à risque restent particulièrement concernées.
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Quels sont les symptômes de l’hépatite B ?
Une infection souvent silencieuse
Dans de nombreux cas, l’hépatite B ne provoque aucun symptôme, surtout dans sa forme chronique. C’est ce qui la rend dangereuse, car elle peut évoluer sans être détectée.
Les signes possibles d’une hépatite aiguë
Lorsque des symptômes apparaissent, ils peuvent inclure une fatigue intense, des nausées, des douleurs abdominales, un jaunissement de la peau et des yeux (jaunisse), une urine foncée et des selles claires. Ces signes nécessitent une consultation médicale urgente.
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Comment diagnostique-t-on l’hépatite B ?
Un simple test sanguin suffit
Le diagnostic repose sur une prise de sang permettant de détecter la présence du virus ou d’anticorps spécifiques. Ce test est proposé dans les bilans de santé, notamment chez les personnes à risque.
Des examens complémentaires si le test est positif
Si une infection est confirmée, des analyses complémentaires sont réalisées pour évaluer l’état du foie, la charge virale et déterminer la nécessité d’un traitement.
Quels sont les traitements disponibles ?
Pas toujours de traitement nécessaire
Dans le cas d’une hépatite B aiguë, aucun traitement antiviral n’est généralement prescrit. Le repos, une bonne hydratation et la surveillance médicale suffisent le plus souvent.
Traitement des formes chroniques
Pour les patients atteints d’une hépatite B chronique, des antiviraux peuvent être proposés pour ralentir la progression de la maladie et éviter les complications. Le suivi médical régulier est indispensable pour surveiller l’évolution de l’infection.
Peut-on prévenir l’hépatite B ?
Un vaccin efficace et recommandé
Le vaccin contre l’hépatite B est très efficace. Il est intégré au calendrier vaccinal chez les nourrissons, mais peut aussi être proposé à tout âge, notamment aux personnes à risque : professionnels de santé, voyageurs, usagers de drogues injectables, etc.
Des gestes simples au quotidien
Utiliser des préservatifs, éviter le partage de matériel de soin ou de toilette, et s’assurer de la stérilisation des instruments médicaux ou esthétiques sont des moyens simples et efficaces de limiter les risques de contamination.
L’hépatite B est une maladie infectieuse sérieuse, mais que l’on peut prévenir et prendre en charge efficacement grâce au dépistage, à la vaccination et aux traitements disponibles. Face à une infection souvent silencieuse, la meilleure arme reste l’information. Se faire dépister régulièrement, adopter les bons gestes et se faire vacciner permettent de se protéger et de protéger les autres contre cette maladie du foie.
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