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Au micro de BFMTV, le ministre de l’Economie a promis aux consommateurs que l’inflation sur les produits alimentaires allait baisser d’ici quelques semaines.
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Alors qu’elle atteignait en mai et sur un an un record à 14,1%, l’inflation sur les produits alimentaires devrait connaître une baisse le mois prochain. C’est ce qu’a annoncé le ministre de l’Economie, Bruno Le Maire, au micro de BFMTV vendredi 10 juin dernier. Cette baisse devrait concerner les prix de “centaines de produits”, tels que “l’huile, la volaille, l’alimentation animale ou encore les pâtes”.
Pour compléter les engagements pris par les principaux industriels jeudi 9 juin dernier, ces derniers doivent fournir au gouvernement cette semaine une liste détaillée des produits concernés. Les plus récalcitrants pourront être cités publiquement ou soumis à une taxe. Invité sur France Inter, Bruno Le Maire a en effet précisé les tenants de cet “instrument juridique” qui consisterait à “récupérer les marges des industriels et de les rendre aux consommateurs”.
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Un ticket de caisse allégé d’ici quelques semaines ?
"Le ministre de l'Économie n'a pas une réglette entre les mains grâce à laquelle il pourrait faire baisser ou monter les prix. En revanche, il a un pouvoir d'injonction vis-à-vis des industriels et des distributeurs pour leur dire : vous vous rassemblez, vous trouvez des accords et vous faites baisser les prix. C'est ce à quoi nous sommes arrivés hier (jeudi 9 juin lors de la réunion, ndlr)", a-t-il assuré.
Coca-Cola, Mondelez ou encore Nestlé se sont ainsi engagés à rouvrir les négociations commerciales avec les supermarchés sur les contrats conclus pour 2023 dans les prochaines semaines. Autrement dit, les consommateurs pourront bientôt voir les prix de leurs produits baisser ou en promotion. Albert Mathieu, le PDG du leader de pâtes Panzani, a à ce propos annoncé dans les pages du Parisien que le prix des pâtes baissera de quelques centimes dès le 1er juillet et que d’autres baisses pourraient avoir lieu en octobre, si les récoltes le permettent. En revanche, aucune chance de voir le prix de la viande (porc, bœuf) ou des produits laitiers chuter…
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