Blanc, rouge, rosé, quel vin privilégier quand on a du cholestérol ?
Par Léo Martinet
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Vin et cholestérol : faut-il privilégier le rouge, le blanc ou le rosé ? Découvrez quel vin choisir et en quelle quantité quand on surveille ses lipides.
Lorsqu’on surveille son taux de cholestérol, chaque choix alimentaire a son importance. L’alcool, et notamment le vin, fait partie des produits qui interrogent souvent : peut-on en consommer sans aggraver son profil lipidique ?
Tous les vins sont-ils équivalents sur le plan métabolique ? Et existe-t-il un type de vin plus favorable que les autres lorsqu'on a un taux de cholestérol à contrôler ? Voici les éléments à connaître pour faire un choix raisonné.
Le vin rouge : un atout modéré pour le bon cholestérol
Parmi les différentes variétés de vin, le vin rouge est celui qui a été le plus étudié pour ses effets potentiels sur la santé cardiovasculaire. Il contient des polyphénols, notamment le resvératrol, un antioxydant issu de la peau du raisin noir.
Ces composés pourraient jouer un rôle protecteur sur les artères en augmentant légèrement le taux de HDL (le « bon » cholestérol) et en réduisant l’oxydation du LDL (le « mauvais » cholestérol).
Cependant, ces bénéfices ne sont observés que dans le cadre d’une consommation très modérée, soit environ un verre de 10 à 12 cl par jour pour les femmes, et deux verres maximum pour les hommes.
Au-delà, l’alcool contenu dans le vin annule ses effets positifs et devient délétère pour le foie, le cœur et les lipides sanguins.
Le vin blanc : plus pauvre en antioxydants
Le vin blanc, élaboré sans macération de la peau du raisin, est moins concentré en polyphénols que le vin rouge. Il contient donc beaucoup moins de resvératrol, ce qui limite ses effets potentiels sur le cholestérol. Il peut néanmoins être apprécié de manière ponctuelle, à condition de respecter les mêmes recommandations de modération.
Certaines études indiquent que le vin blanc pourrait avoir des effets positifs sur la fonction endothéliale (la paroi interne des vaisseaux sanguins), mais ces données restent limitées et moins convaincantes que celles observées pour le vin rouge.
Le vin rosé : un entre-deux sans réel avantage
Le rosé, souvent perçu comme un compromis entre rouge et blanc, contient des quantités intermédiaires de polyphénols. Cependant, il est généralement élaboré pour sa fraîcheur et non pour sa richesse en tanins ou composés antioxydants. De ce fait, son intérêt spécifique pour le cholestérol reste limité.
Comme le vin blanc, il peut s’intégrer à une alimentation équilibrée de manière occasionnelle, mais il ne présente pas de bénéfice particulier par rapport au vin rouge sur ce point précis.
L’alcool et le cholestérol : un équilibre fragile
Il est important de rappeler que l’alcool, quel que soit le type de boisson, favorise la production de triglycérides dans le foie. Un excès d’alcool peut donc aggraver une dyslipidémie en augmentant ces graisses circulantes, qui sont elles aussi un facteur de risque cardiovasculaire. Par ailleurs, l’alcool peut perturber le métabolisme du cholestérol, altérer le fonctionnement hépatique, et favoriser la prise de poids.
Ainsi, même si le vin rouge semble offrir quelques avantages en termes de cholestérol, ceux-ci ne peuvent être exploités que dans le cadre d’une consommation modérée et d’un mode de vie globalement sain.
Modération et qualité avant tout
Si l’on doit retenir un vin à privilégier lorsqu’on a du cholestérol, c’est le vin rouge, en quantité très modérée et dans le cadre d’une alimentation équilibrée.
Le vin blanc et le rosé, bien que moins intéressants d’un point de vue antioxydant, peuvent être consommés occasionnellement sans conséquence majeure.
Le plus important reste de veiller à ne pas dépasser les doses recommandées, d’éviter les consommations quotidiennes systématiques et de privilégier la qualité plutôt que la quantité.
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