Comment se mange un arancini ?
Par Béatrice Langevin
Publié le
Croustillant à l’extérieur, fondant à l’intérieur, l’arancini (ou arancino au singulier) est une véritable invitation au voyage culinaire. Originaire de Sicile, cette boulette de riz farcie et panée a conquis les papilles bien au-delà de l’Italie. Mais une fois dans l’assiette… comment le déguster comme un vrai Sicilien ? Avec les mains, à la fourchette, chaud ou froid ? On vous dit tout !
Un peu d’histoire pour comprendre comment on le mange
Les arancini sont nés dans les rues de Palerme et de Catane. À l’origine, c’était un snack de rue, pratique à emporter et à manger sans assiette. D’ailleurs, leur nom vient de “arancia”, l’orange, en référence à leur forme et à leur couleur dorée une fois frits. Ils étaient conçus pour être mangés à la main, sur le pouce.
Mais avec le temps, ils ont aussi gagné leur place à table, dans les bistrots, les trattorias et même les restaurants gastronomiques. Et selon le contexte, la manière de les savourer change un peu.
Faut-il manger l’arancini chaud ou froid ?
Sans hésiter : chaud ou tiède, c’est là que l’arancini révèle tous ses arômes. Le riz est moelleux, la panure reste croustillante, et la garniture fond littéralement en bouche. Un arancini froid peut être un peu compact, et perd tout son charme.
💡 Astuce : si vous les achetez à emporter ou les préparez à l’avance, réchauffez-les au four quelques minutes à 180 °C pour retrouver leur texture crousti-fondante.
À la main ou à la fourchette ?
Tout dépend du contexte. En Sicile, on les mange traditionnellement avec les doigts. Ils sont conçus pour tenir dans la paume de la main, et leur panure empêche le riz de coller aux doigts. Un vrai encas nomade !
Mais dans une assiette à table, surtout si l’arancini est garni de sauce (ragoût, fromage fondant), il est parfaitement accepté — et plus pratique — de le manger à la fourchette et au couteau, comme un plat principal.
💡 Le bon compromis ? Mangez-le à la main si vous êtes en extérieur, dans un cadre informel, ou à la fourchette si vous êtes attablé. Dans les deux cas, le plaisir reste le même !
Et l’intérieur, on en parle ?
Il existe une multitude de garnitures, et c’est ce qui fait la richesse des arancini. Les plus classiques sont :
Ragù : viande hachée mijotée avec sauce tomate et petits pois.
Mozzarella et jambon : fondant et réconfortant.
Épinards et ricotta : plus végétarien et très savoureux.
Pistache, champignons, ou fromage gorgonzola : des variantes plus modernes, mais tout aussi délicieuses.
Chaque bouchée révèle un cœur chaud et coulant, qui mérite d’être savouré lentement. C’est pourquoi on vous conseille de ne pas croquer trop vite : coupez un petit morceau, laissez la vapeur s’échapper, et appréciez le contraste entre l’extérieur croustillant et l’intérieur crémeux.
Peut-on les accompagner ?
Bien sûr ! Même si l’arancini se suffit à lui-même, on peut le servir avec :
Une petite salade verte pour la fraîcheur.
Une sauce tomate maison pour encore plus de gourmandise.
Un verre de vin italien (un rouge léger ou un blanc sec) si vous êtes à table.
Mais dans la rue, pas besoin d’accompagnement : un arancini bien fait est un repas à lui seul.
En résumé : comment bien manger un arancini
Chaud, de préférence tiède, pour profiter de sa texture idéale.
À la main si vous êtes en mode snack, ou à la fourchette si vous êtes à table.
Doucement, pour découvrir la garniture fondante.
Avec ou sans accompagnement, selon l’occasion.
Et surtout, savourez-le comme un petit trésor doré : l’arancini n’est pas seulement une recette, c’est une tradition culinaire qui se partage avec plaisir… et avec les doigts, souvent !
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