Interview de Sophie : J’ai perdu 30 kilos en 6 mois avec CROQ

« J’ai eu envie d’un nouveau départ, pour ma santé mais aussi pour me sentir enfin bien dans ma peau. CROQ a été ce déclencheur. »

Présentation

Bonjour Sophie. Pouvez-vous vous présenter un peu et nous dire ce qui vous a poussée à entamer ce changement ?

Sophie : Bonjour. J’ai 43 ans, je vis à Lyon, je suis mère de deux enfants (13 et 9 ans), je travaille comme assistante de direction. Jusqu’il y a environ un an, je pesais 95 kg. J’avais toujours été un peu en surpoids, mais à ce stade, je sentais que ça devenait vraiment handicapant : fatigue, essoufflement, douleurs dans les genoux, difficultés à trouver des vêtements confortables, et une image de moi qui ne correspondait plus à ce que je voulais.

Le déclic ? Plusieurs choses : un bilan de santé qui montrait des tensions artérielles, mon médecin qui m’a dit que je courais un risque accru de diabète, et surtout un jour, en jouant avec mes enfants, je n’arrivais plus à les porter dans mes bras comme avant. Je me suis dit : il faut que ça change.

Comment avez-vous découvert CROQ, et qu’est-ce que c’est ?

Et CROQ, comment ça a démarré avec ce programme ?

Sophie : CROQ, c’est une méthode de rééquilibrage alimentaire avec des repas déjà pensés, des recettes simples, une application pour suivre les menus, et une communauté de soutien. Je l’ai découvert en ligne, à travers un de vos webinaires “mieux manger sans se priver”, que j’ai vu sur les réseaux sociaux. J’ai creusé : les témoignages étaient encourageants, les menus “plaisir” semblaient faisables même avec mon emploi du temps chargé, et je ne devais pas compter tous les calories à la louche, ce qui me stressait toujours dans les autres régimes que j’avais faits auparavant.

Je me suis inscrite, j’ai pris le “menu plaisir” de CROQ, avec l’idée de m’y engager au moins trois mois, voir ce que ça donne, et ajuster ensuite.

Premier mois : les difficultés et les petites victoires

Pouvez-vous nous décrire le début ? Ce qui a été dur, ce qui a été encourageant ?

Sophie : Oui, les premières semaines ont été un peu rock’n’roll. Voici ce que j’ai ressenti :

• Difficulté : la tentation. Le soir, après le travail, j’avais l’habitude de grignoter ou de commander quelque chose sur le pouce. Changer cette habitude a été dur.

• Difficulté : la fatigue. Mon corps s’adaptait, je dormais mal les premières nuits, comme si j’avais faim ou que j’avais perdu mes repères.

• Difficulté : les quantités. Même si les repas CROQ étaient réels, bien équilibrés, au début c’était bizarre : j’avais l’impression de “moins manger”, de rationner, surtout les féculents ou les sucreries.

Mais il y a eu des victoires rapides :

• Dès la première semaine, j’ai perdu environ 3 kg. Ça m’a donné une motivation énorme.

• En deux semaines, j’ai senti mes vêtements plus lâches, plus de confort au niveau du ventre, moins de ballonnements.

• J’ai commencé à dormir mieux, moins de reflux gastrique et je ne me levais plus en pleine nuit avec des crampes ou des gênes digestives.

Le milieu du parcours : apprendre à tenir, gérer les plateaux

À mi-parcours, vers 4‑5 mois, comment ça s’est passé ? Avez-vous eu des moments de découragement ou des plateaux ?

Sophie : Absolument. Vers le troisième et le quatrième mois, j’ai eu des périodes où la perte de poids ralentissait, presque stagnait. Je restais sur le même poids pendant deux, trois semaines. Ce sont des moments critiques.

Voici ce que j’ai fait pour passer ces plateaux :

• J’ai commencé à intégrer un peu plus d’activité physique : marcher tous les jours, puis un peu de renforcement musculaire à la maison (exercices simples).

• J’ai soigné davantage mes routines de sommeil : me coucher plus tôt, limiter les écrans, éviter de manger tard le soir.

• J’ai ajusté certains repas : parfois les portions étaient un peu trop généreuses, ou il y avait des écarts le week-end. J’ai appris à prévoir ces écarts, à ne pas culpabiliser, mais à rééquilibrer ensuite.

Et petit à petit, les kilos ont recommencé à descendre. Vers le 6ème mois, j’avais déjà perdu environ 20 kg.

L’atteinte des 30 kilos : le moment clé

Quand avez-vous su que vous alliez réussir, que les 30 kilos étaient possibles ?

Sophie : Le moment clé, ça a été vers le 7ème mois. J’avais atteint environ 25‑28 kg de perte. Je me regardais dans le miroir, je mesurais mes tours de taille, je comparais mes photos de “avant” et “après”. Un jour, je suis montée sur une balance, j’ai vu 65‑66 kg – je me suis dit que le cap des 30 kg allait tomber.

Ce qui m’a aidée :

• Le soutien de la communauté CROQ : partager mes progrès, mes doutes, entendre les autres, ça m’a permis de rester motivée.

• Se fixer des petits objectifs (perdre 5 kg, pouvoir faire une randonnée, monter les escaliers sans être essoufflée). Chaque “petite victoire” me donnait confiance.

• Le plaisir de manger : les recettes CROQ étaient variées, savoureuses, je ne vivais pas dans la privation, ce qui rendait le chemin vivable.

Vers le mois 8‑9, j’ai finalement atteint les −30 kg. J’étais à 65 kg pour 1,65 m, je me sentais légère. Le corps, le sommeil, l’humeur avaient beaucoup changé.

Effets sur la santé, le mental, le quotidien

Au‑delà du chiffre, quels changements avez-vous ressentis dans votre corps, dans votre vie ?

Sophie :

• Physiquement : les douleurs aux genoux ont disparu quasiment. Moins de fatigue, plus de souffle dans les escaliers, dans le jeu avec mes enfants. Je récupère mieux après les efforts. Mon sommeil est beaucoup plus profond.

• Santé : tension stabilisée, le médecin a vu une amélioration du profil lipidique (cholestérol), le risque de diabète bien plus faible.

• Mentalement : plus grande confiance en moi. Je m’habille plus librement, je sors plus volontiers, je n’ai plus honte de mon reflet dans les miroirs. Moins d’anxiété autour du poids.

• Au quotidien : les activités sont plus faciles — porter les courses, monter à vélo, voyager sans souffrir dans l’avion ou la voiture. Même socialement, je me sens plus ouverte, je dis non aux rendez‑vous food quand ce n’est pas bon pour moi, mais je le fais souvent autrement : proposer des alternatives, cuisiner pour les amis…

Ce que vous auriez aimé savoir avant, et vos conseils

Avec le recul, qu’auriez‑vous voulu savoir avant de vous lancer ? Et quels conseils donneriez‑vous à quelqu’un qui commence CROQ, ou un défi de perte de 30 kg ?

Sophie :

• Ce que j’aurais aimé savoir : que ça prend du temps, que les plateaux sont normaux, que ce n’est pas un chemin linéaire. Aussi que le mental compte beaucoup, pas seulement la méthode. Il faut être prête à accepter les hauts et les bas.

• Conseils :

  1. Fixer des objectifs réalistes, étape par étape. Ne se concentrer pas uniquement sur les 30 kg, mais sur les 5‑10 premiers, puis les suivants.

  2. Ne pas se priver totalement des plaisirs. Intégrer vos aliments “plaisir” de façon équilibrée pour éviter la frustration.

  3. Trouver un soutien : un coach, une appli, ou une communauté comme celle de CROQ. Parler de ses réussites et de ses difficultés.

  4. Être patient avec soi‑même : le corps a sa propre temporalité. Si la perte ralentit, ce n’est pas un échec.

  5. Écouter son corps : quand il demande du repos, quand il réclame des ajustements (quantités, types d’aliments). Ne pas ignorer la fatigue, les signes de carence, etc.

   

Et maintenant : stabiliser et vivre la “nouvelle Sophie”

Où en êtes‑vous aujourd’hui ? Quelle marge de manœuvre pour garder ces 30 kg perdus, et vous sentir pleinement bien ?

Sophie : Aujourd’hui, ça fait environ 10 mois que j’ai commencé, 9 mois que j’ai atteint −30 kg. Je stabilise autour de 65‑66 kg. Ce que je fais maintenant :

• Je continue avec les menus équilibrés de CROQ, mais je suis plus flexible : je mange ce que j’aime, mais j’équilibre sur la semaine.

• Je fais 4 séances de sport par semaine, mélange de marche rapide, de renforcement musculaire à la maison, plus parfois des cours collectifs.

• Je garde le suivi mental : je note quand je me sens tentée par des aliments trop sucrés, je médite ou je fais du yoga pour gérer le stress.

• Je prends des photos tous les mois, sans pression, juste pour voir l’évolution et me souvenir du chemin parcouru.

Le plus important : j’ai l’impression d’avoir instauré un mode de vie durable. Je ne me vois pas “reprendre” les mauvaises habitudes. Je sens que je peux vivre ma vie pleinement, librement, sans être constamment obsédée par mon poids.

Merci beaucoup Sophie pour ce partage si complet. Un dernier mot ?

Sophie : Oui : si vous envisagez déjà de changer, de vous sentir mieux, sachez que c’est possible. Ce ne sera pas toujours facile, mais chaque effort compte. Avec la bonne méthode, de la bienveillance envers vous-même, et un peu de persévérance, les objectifs qui vous paraissent aujourd’hui loin peuvent devenir votre réalité demain.