Kamo kamo : la courge néo-zélandaise aux mille bienfaits
Par Léa Garneau
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Connaissez-vous le kamo kamo ? Cette courge venue de Nouvelle-Zélande, aussi appelée kumikumi, séduit autant par son goût subtil que par ses nombreux atouts nutritionnels. Riche en fibres, douce au palais et pleine de vitalité, elle s’impose peu à peu comme une alternative santé aux courges plus connues comme la butternut ou le potimarron. Découvrons ensemble ses secrets, ses bienfaits et ses utilisations gourmandes en cuisine.
Un légume ancien, plein de caractère
Le kamo kamo est une variété de courge de la famille des cucurbitacées, reconnaissable à sa forme légèrement ronde et côtelée. Sa peau verte marbrée vire à l’orange lorsqu’il mûrit, et sa chair jaune doré devient plus dense et sucrée au fil du temps.
Jeune, il se cuisine comme une courgette : tendre, fondant et plein d’eau. À maturité, il se transforme en courge d’hiver, parfaite pour les purées, les soupes et les plats mijotés. C’est un légume polyvalent, qui offre le meilleur des deux mondes.
Cultivé traditionnellement par les Maoris, le kamo kamo faisait partie de leur alimentation de base. Aujourd’hui encore, il reste un symbole de sobriété et de cuisine naturelle, respectueuse des saisons et des produits simples.
Un concentré de bienfaits nutritionnels
Sous ses airs de courge rustique, le kamo kamo cache une mine de trésors pour la santé. Peu calorique, riche en vitamines et minéraux, il s’intègre facilement dans une alimentation équilibrée.
1. Peu calorique, mais rassasiant
Le kamo kamo contient très peu de calories (environ 35 kcal pour 100 g) tout en étant riche en fibres. Résultat : il favorise la satiété et aide à réguler l’appétit, idéal pour ceux qui surveillent leur ligne.
2. Riche en antioxydants
Sa belle couleur jaune-orangée est le signe d’une forte teneur en bêta-carotène, un précurseur de la vitamine A. Celle-ci contribue à la santé des yeux, de la peau et renforce le système immunitaire.
3. Source de vitamines et de minéraux essentiels
Le kamo kamo renferme des vitamines du groupe B, du potassium, du fer et du magnésium. Ces nutriments soutiennent le bon fonctionnement musculaire, nerveux et cardiaque, tout en aidant à lutter contre la fatigue.
4. Ami du système digestif
Grâce à ses fibres douces, il améliore le transit intestinal sans irriter le système digestif. C’est un allié naturel pour un ventre plat et un confort optimal après les repas.
5. Bon pour le cœur
Ses fibres et son faible taux de graisses saturées participent à réduire le cholestérol et à protéger les artères. Un geste simple pour préserver son bien-être à long terme.
Comment cuisiner le kamo kamo ?
C’est l’un de ses plus grands atouts : le kamo kamo s’adapte à toutes les envies ! Il peut être dégusté cru, cuit, grillé, farci ou en purée. Sa saveur légèrement sucrée et sa texture onctueuse se marient aussi bien avec des plats salés que sucrés.
1. En version jeune : comme une courgette
Sauté à la poêle avec de l’ail et du persil.
Grillé au four avec un filet d’huile d’olive et du thym.
Râpé cru dans une salade croquante.
2. En version mûre : comme une courge d’hiver
En soupe veloutée avec un peu de lait de coco et du curry.
En purée avec une noisette de beurre et une pincée de muscade.
En gratin, mélangé à des pommes de terre et du fromage.
Farci au four, avec du quinoa, des légumes et des épices.
3. En touche sucrée
Surprise : sa chair douce se prête aussi à des recettes sucrées !
Essayez-le en gâteau moelleux, en cake épicé, ou même en tarte façon pumpkin pie.
Un allié de la cuisine durable
Le kamo kamo coche aussi toutes les cases de la cuisine écoresponsable. Il pousse facilement, demande peu d’eau et se conserve plusieurs mois dans un endroit sec et frais. Sa peau épaisse protège sa chair et évite le gaspillage.
De plus, rien ne se perd :
ses graines peuvent être séchées et grillées, riches en protéines et en bons gras ;
sa chair se congèle très bien après cuisson ;
et sa peau peut même être utilisée en décoration pour servir une soupe automnale.
Comment bien le choisir et le conserver ?
Choisissez un kamo kamo ferme, à la peau brillante et sans taches.
Évitez les fruits trop gros ou très mous : ils risquent d’être fibreux.
Conservez-le entier dans un lieu frais, sec et aéré. Il se garde facilement 2 à 3 mois.
Une fois coupé, emballez-le dans un film alimentaire et placez-le au réfrigérateur, à consommer sous 3 à 4 jours.
Un trésor à redécouvrir
Le kamo kamo mérite amplement sa place dans nos assiettes. Peu calorique, riche en nutriments et simple à cuisiner, il incarne l’équilibre parfait entre plaisir et santé.
Il offre une alternative savoureuse aux courges classiques, tout en étant plus digeste et plus original.
Que vous soyez adepte de cuisine saine, végétarienne ou simplement curieux de nouvelles saveurs, le kamo kamo est une découverte à adopter sans hésiter.
En soupe, en gratin ou en poêlée, il apporte douceur, couleur et bien-être à vos repas.
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