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Publicités alimentaires : pourquoi il est urgent de protéger nos enfants de la malbouffe

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Publicités alimentaires : pourquoi il est urgent de protéger nos enfants de la malbouffe

Foodwatch alerte sur le marketing des produits sucrés et appelle à une loi pour encadrer la publicité destinée aux plus jeunes. Les rayons frais des supermarchés regorgent de produits colorés, ludiques et sucrés à destination des enfants. Yaourts au goût bonbon, crèmes dessert chocolatées ou fromages à tartiner « amusants » : sous leurs emballages attractifs, ces aliments cachent souvent trop de sucre, de sel, d’additifs et de graisses saturées. L’association Foodwatch tire une nouvelle fois la sonnette d’alarme et réclame une loi stricte pour mettre fin aux pratiques publicitaires qui ciblent les plus jeunes. Mais pourquoi cette question est-elle si cruciale ? Et comment agir concrètement ?


Un marketing agressif qui vise les plus jeunes

Derrière les personnages de dessins animés et les slogans « fun », Foodwatch dénonce une stratégie claire : attirer les enfants vers des produits ultra-transformés et influencer leurs habitudes alimentaires dès le plus jeune âge.

Selon les observations de l’association, dix produits laitiers très populaires enfreignent les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé (OMS) en matière de marketing alimentaire pour enfants.
Ces produits, vendus comme « sains » ou « riches en calcium », sont en réalité trop sucrés, trop gras et trop salés pour répondre aux besoins nutritionnels des plus petits.

L’OMS recommande depuis longtemps l’interdiction de la publicité pour ce type d’aliments destinés aux enfants. Pourtant, en France, la législation reste permissive. Les industriels bénéficient encore d’une grande liberté de communication, notamment sur les chaînes de télévision jeunesse, Internet et les réseaux sociaux.


Une absence de régulation qui interroge

Ce n’est pas la première fois que le débat refait surface. En 2023 déjà, l’UFC-Que Choisir plaidait pour un encadrement plus strict des publicités alimentaires. Mais à ce jour, rien n’a vraiment changé.

Pour Foodwatch, le problème est politique :

« Les mesures ambitieuses censées protéger les enfants ont été rayées de la future Stratégie nationale pour l’Alimentation, la Nutrition et le Climat (SNANC), sous la pression des lobbies publicitaires », dénonce l’association.

Les grandes marques agroalimentaires continuent donc de promouvoir des produits inadaptés à la santé des enfants, tout en misant sur des campagnes marketing puissantes.

Un paradoxe quand on sait que 1 enfant sur 6 en France est en surpoids ou obèse, selon l’Assurance Maladie.
Et les chiffres sont inquiétants :

  • 1 enfant en surpoids sur 2 le reste à l’adolescence,

  • et près d’un adulte sur deux est aujourd’hui en surcharge pondérale.

Ces données révèlent l’urgence d’agir dès l’enfance pour éviter l’installation de mauvaises habitudes alimentaires.


Une loi pour un encadrement clair et efficace

Pour Foodwatch, seule une réglementation forte permettra de protéger les plus jeunes de cette pression publicitaire.
L’association demande l’adoption d’une loi fondée sur les profils nutritionnels établis par l’OMS, afin de limiter la promotion des produits les plus déséquilibrés.

Une pétition a d’ailleurs été lancée pour interpeller les ministres de la Santé, de l’Agriculture et de l’Économie.
L’objectif ? Obtenir enfin un signal fort en faveur de la santé publique et du bien-être des enfants.


Une génération habituée aux goûts ultra-transformés

Pour la diététicienne-nutritionniste Alexandra Retion, cette alerte est plus que nécessaire.

« Les enfants d’aujourd’hui sont exposés dès le plus jeune âge à des goûts très sucrés et très salés. Cela développe une préférence durable pour ces saveurs et rend les aliments bruts moins attrayants. »

Conséquence : leur régulation naturelle de la faim est perturbée, et leur relation à la nourriture se construit sur le plaisir immédiat, souvent lié aux circuits de récompense du cerveau.

Le trio sucre, gras, sel agit comme un véritable déclencheur de dépendance alimentaire, incitant au grignotage et au déséquilibre calorique.


Des risques réels pour la santé

Au-delà de la prise de poids, ces habitudes ont des effets physiologiques à long terme :

  • risque accru de diabète de type 2,

  • augmentation du cholestérol et des triglycérides,

  • troubles du métabolisme de l’insuline,

  • et carences en vitamines et minéraux essentiels.

« Les produits ultra-transformés apportent beaucoup de calories, mais très peu de nutriments utiles », souligne la diététicienne.

En d’autres termes, les enfants mangent plus, mais moins bien, ce qui altère leur santé dès le plus jeune âge.


Réapprendre le goût des aliments bruts

La diététicienne insiste sur un point essentiel : il ne s’agit pas d’interdire tout plaisir sucré, mais de rééduquer le palais des enfants.

« Il faut redonner du goût aux aliments simples : les fruits, les yaourts nature, les céréales complètes. Les enfants doivent réapprendre à écouter leurs sensations de faim et de satiété. »

Les parents ont ici un rôle clé, en réintroduisant progressivement des saveurs naturelles et en limitant les produits industriels à la maison.
Mais pour que cet effort porte ses fruits, il doit être accompagné d’un cadre législatif protecteur, notamment face à la publicité omniprésente.


Vers un changement de modèle ?

La France peine encore à adopter une approche stricte face au marketing alimentaire ciblant les plus jeunes, contrairement à certains pays comme le Royaume-Uni ou la Norvège, qui ont déjà interdit la publicité pour les produits trop gras, trop sucrés ou trop salés pendant les programmes pour enfants.

Pour Foodwatch, il est temps que la France suive cet exemple.
Car tant que les campagnes publicitaires continueront à associer plaisir, réussite et gourmandise à des produits déséquilibrés, les efforts d’éducation nutritionnelle resteront insuffisants.


En conclusion

La malbouffe chez les enfants n’est pas une fatalité, mais un problème collectif.
Parents, enseignants, pouvoirs publics et industriels ont chacun un rôle à jouer pour offrir à la jeune génération un environnement alimentaire plus sain.

La demande de Foodwatch résonne donc comme un appel à la responsabilité :

  • limiter les publicités trompeuses,

  • encadrer les produits destinés aux enfants,

  • et réapprendre le goût des aliments simples.

Une chose est sûre : protéger nos enfants des excès de sucre, de sel et d’additifs n’est pas une contrainte… c’est un investissement pour leur santé future.

Et si la vraie modernité, c’était de redonner à nos enfants le goût du vrai ?

 
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