Quel est le pire moment de la journée pour manger une glace ?
Par Béatrice Langevin
Publié le

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La glace, ce plaisir sucré et rafraîchissant, appelle souvent la gourmandise. Mais le moment précis où vous la consommez peut faire toute la différence sur votre digestion, votre sommeil ou votre équilibre glycémique. Voici pourquoi certains instants sont à éviter, et comment en tirer le meilleur sans regret.
Pourquoi le timing est important
Les glaces sont riches en sucres rapides et en matières grasses. Manger une glace à un moment inadapté peut entraîner :
Pic glycémique rapide, suivi d'un coup de fatigue
Sommeil perturbé, notamment si le sucre et le lactose sont ingérés tard le soir
Stockage de calories, notamment lorsque le métabolisme ralentit en fin de journée
Le pire moment : le soir tard, surtout après 20h
Consommer une glace juste avant de dormir est la situation la moins recommandée :
Le sucre provoque une montée de glycémie, suivie d’un retour brusque, ce qui perturbe le sommeil.
Le lactose peut provoquer des troubles digestifs, ballonnements ou reflux acide.
Le corps brûle peu de calories la nuit, favorisant le stockage.
Des études montrent que les personnes consommant 20 % de leurs calories après 20 h ont deux fois plus de risque de prise de poids.
Bref, manger une glace après 20 h, surtout en collation isolée, est particulièrement défavorable.
Risques spécifiques du grignotage nocturne
Le cerveau devient moins sensible aux signaux de satiété le soir. Fatigue mentale, stress ou routine incitent à manger sans faim réelle. Résultat : grignotage sucré, souvent sous forme de glace, qui détourne des objectifs santé et peut entraîner une prise de poids progressive.
Quand la glace devient acceptable (et même recommandée)
1. En fin de repas équilibré
Manger une petite glace après un repas riche en fibres, protéines ou bonnes graisses permet un taux glycémique plus stable, car les sucres sont absorbés plus lentement. C’est le moment idéal : le repas agit comme tampon et évite les pics brutaux.
2. Après un déjeuner léger
Quand votre déjeuner est léger ou pauvre en glucides, une petite portion de glace peut rester raisonnable. Le corps est encore en activité pour brûler ces calories, et le dessert est intégré de façon équilibrée dans votre journée.
Quand éviter absolument la glace
Le matin à jeun : risque de pic glycémique soudain, suivi d’une fatigue subite.
Au goûter en milieu d’après-midi sans encadrement alimentaire : si vous avez déjà mangé des glucides récemment, cela surcharge inutilement.
Après un repas copieux riche en féculents : cela ajoute des calories sans besoin véritable.
Conseils pratiques pour mieux savourer
Privilégiez le dessert au sein d’un repas équilibré, plutôt qu’un grignotage isolé.
Limitez la fréquence, idéalement à une fois par semaine si objectif minceur, jusqu’à deux fois par semaine l’été.
Optez pour des versions plus naturelles, sorbets ou petites glaces maison avec fruits frais pour limiter le sucre.
Mesurez toujours une portion : une demi-boule ou 50-60 g suffit.
Le mauvais moment pour manger une glace, c’est le soir tard, en collation isolée, lorsque le corps est au repos : cela entraîne pic glycémique, digestion perturbée et risque de stockage. À l’inverse, les meilleurs moments sont après un repas léger ou équilibré, lorsque l’organisme peut amortir l’impact des sucres et préserver votre confort digestif.
Le plaisir de la glace est intense… si on sait le gérer au bon moment.
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