Vinaigrettes en ligne de mire : quelles marques pointées du doigt pour leur composition douteuse ?
Par Ameline Lieb
Publié le

Le magazine 60 Millions de consommateurs a récemment analysé plusieurs vinaigrettes industrielles pour mettre en lumière les recettes trop chargées ou trop transformées. Le constat est clair : si certaines références parviennent encore à sauver les meubles avec une composition maîtrisée, beaucoup rivalisent en sucres cachés, additifs et huiles trop grasses. Je vous partage ici les résultats les plus marquants, les pièges à éviter… et les bonnes alternatives à adopter.
Les pires vinaigrettes identifiées par l’étude
Parmi toutes les marques évaluées, seules deux sortent du lot avec une formule relativement “sobre” :
Vinaigrette Auchan tomates séchées
Vinaigrette Carrefour Extra au vinaigre balsamique
Ces deux versions affichent une composition simple : huiles végétales, aromates, vinaigre — sans additifs excessifs. Elles proposent des apports en lipides raisonnables, même si elles présentent quelques points faibles : Auchan est trop riche en sel (3,2 g/100 mL) et la version Carrefour affiche une teneur en sucre un peu élevée (5 g/100 mL).
Les vinaigrettes “allégées”, une fausse bonne idée ?
L’étude révèle que certaines vinaigrettes “light” ou “allégées” font en réalité le contraire de ce qu’elles prétendent. Par exemple :
Amora moutarde allégée
Bouton d’Or vinaigre de cidre & échalote
Ces produits contiennent souvent de l’eau, de l’amidon modifié, des épaississants comme la gomme xanthane et des arômes artificiels. En résumé : une version “allégée” qui accumule additifs et sucres subtils. Ce genre de construction prouve qu'un moindre gras ne garantit pas une meilleure qualité nutritionnelle.
Pourquoi les vinaigrettes industrielles sont-elles problématiques ?
La diététicienne Eva Vacheau alerte sur plusieurs dérives récurrentes :
Additifs “fantômes” : amidon modifié, gommes épaississantes, carraghénanes… autant d’ingrédients qui peuvent perturber la flore intestinale et induire une inflammation chronique ténue.
Excès de sel et de sucre : il n’est pas rare de retrouver 3 g de sel ou 8 g de sucre pour 100 mL. Dans une vinaigrette, le sucre n’a aucun rôle nutritionnel salutaire.
Huiles déséquilibrées : l’utilisation massive d’huiles raffinées riches en oméga-6 (tournesol, arachide) favorise un terrain pro-inflammatoire. À l’inverse, l’huile d’olive ou de colza est bien plus vertueuse.
La meilleure alternative : la vinaigrette maison
Quand on connaît les pièges, la solution la plus simple et la plus saine revient souvent à la faire soi-même. Voici une recette rapide et équilibrée :
1 cuillère à soupe d’huile d’olive vierge extra (ou colza)
1 cuillère à soupe de vinaigre de cidre ou balsamique
1 cuillère à café de moutarde de Dijon
Un trait de jus de citron
Eau pour allonger à la consistance désirée
Herbes fraîches (persil, ciboulette, basilic)
Sel modéré, poivre
Il suffit de tout mélanger : aucun additif, zéro surprise, et c’est prêt en quelques secondes. En évitant le “velours de vinaigre” (souvent très sucré) et en dosant le sel avec attention, on élimine la plupart des pièges des versions industrielles.
Les analyses du magazine montrent que la majorité des vinaigrettes industrielles ne sont pas dignes de confiance, notamment les versions “allégées”. Seules quelques références parviennent à proposer une composition acceptable — mais sans excès. Alors que l’effort pour une bonne vinaigrette maison est minime, il permet un contrôle total sur ce qu’on met dans son assiette. Un geste simple, puissant… et tellement gratifiant pour la santé.
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