À partir de quel âge mon enfant peut manger des bonbons ?

Les bonbons font partie de l’enfance, des anniversaires et des moments de fête. Pourtant, ils soulèvent aussi de nombreuses questions chez les parents : à partir de quel âge peut-on en donner ? En quelle quantité ? Quels sont les risques réels ? Entre plaisir et santé, il est important de trouver le bon équilibre.

Avant 3 ans : des bonbons à éviter totalement

Avant l’âge de 3 ans, il est fortement déconseillé de donner des bonbons à un enfant. Plusieurs raisons expliquent cette recommandation.

D’abord, le risque d’étouffement est réel. Les bonbons durs, ronds, collants ou gélifiés peuvent facilement se bloquer dans les voies respiratoires, surtout chez un jeune enfant qui ne maîtrise pas encore parfaitement la mastication.

Ensuite, le système digestif et métabolique des tout-petits n’est pas adapté à de fortes quantités de sucre raffiné. Une consommation précoce favorise :

• les caries précoces,

• les troubles digestifs,

• une appétence accrue pour le sucre,

• un déséquilibre des habitudes alimentaires.

Enfin, avant 3 ans, l’enfant n’a pas besoin de sucre ajouté pour son développement. Le sucre naturellement présent dans les fruits, les légumes et les produits laitiers est largement suffisant.

Entre 3 et 5 ans : une introduction très occasionnelle

À partir de 3 ans, il devient possible d’introduire les bonbons, mais uniquement de façon exceptionnelle et encadrée. Cela signifie :

• lors d’événements ponctuels (anniversaire, fête),

• en très petite quantité,

• toujours sous la surveillance d’un adulte.

À cet âge, il est préférable d’éviter :

• les bonbons durs,

• les sucettes,

• les chewing-gums,

• les bonbons très collants.

L’objectif n’est pas d’interdire totalement, mais de ne pas banaliser leur consommation. Les bonbons ne doivent pas devenir une habitude quotidienne ni une récompense systématique.

À partir de 6 ans : apprendre la modération

Dès 6 ans, l’enfant est généralement capable de mâcher correctement et de comprendre certaines règles. C’est le moment d’instaurer une relation saine au sucre, basée sur la modération et l’éducation.

Vous pouvez, par exemple :

• définir des moments précis pour les bonbons (une fois par semaine, lors d’un événement),

• limiter la quantité,

• expliquer pourquoi on ne peut pas en manger tous les jours,

• associer la consommation à une bonne hygiène dentaire.

Il est important de rappeler que les bonbons ne doivent jamais remplacer un goûter équilibré.

Quels sont les risques d’une consommation excessive ?

Même après 6 ans, une consommation régulière de bonbons peut entraîner :

• des caries dentaires, très fréquentes chez les enfants,

• une prise de poids excessive,

• des pics de glycémie suivis de fatigue ou d’irritabilité,

• un désintérêt pour les aliments plus nutritifs.

Plus un enfant est exposé tôt et souvent au sucre, plus son palais s’y habitue, ce qui peut influencer ses choix alimentaires à long terme.

Bonbons : faut-il les interdire totalement ?

Interdire totalement les bonbons peut parfois avoir l’effet inverse : les rendre encore plus attractifs. L’idéal est de dédramatiser, sans banaliser.

Les clés sont :

• la cohérence,

• l’exemple parental,

• la régularité des règles.

Un enfant qui comprend pourquoi certaines choses sont limitées accepte généralement mieux les restrictions.

Comment choisir ses bonbons au supermarché ?

Des alternatives plus adaptées

Pour les plus jeunes, vous pouvez proposer :

• des fruits frais ou secs (en quantité adaptée),

• des compotes sans sucres ajoutés,

• des desserts faits maison peu sucrés.

Cela permet de satisfaire l’envie de douceur sans exposer l’enfant aux excès.

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En conclusion

Les bonbons peuvent être introduits à partir de 3 ans, de manière exceptionnelle, et consommés avec modération à partir de 6 ans. Avant cet âge, mieux vaut les éviter complètement. Plus que l’âge exact, c’est la fréquence, la quantité et le cadre qui font toute la différence.

En posant des limites claires et en expliquant vos choix, vous aidez votre enfant à développer une relation équilibrée avec le sucre, sans frustration ni excès.