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Aspartame vs sucralosee : que choisir ?

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aspartame sur une cuillère en bois

Vous souhaitez réduire votre consommation de sucre, et vous vous demandez quel édulcorant artificiel choisir ? Deux noms reviennent souvent : Aspartame et Sucralose. Leur promesse est importante : sucrer sans calories. Mais derrière cette promesse se cachent des différences notables — en termes de composition, d’usage, de goût, de stabilité, et même de profils de risques. Nous allons passer en revue ce qu’il faut savoir pour orienter votre choix, en fonction de vos objectifs, de votre goût, de votre état de santé.

1. Qu’est‑ce que l’aspartame et le sucralose ?

Aspartame : c’est un édulcorant très intensif, environ 200 fois plus sucrant que le sucre ordinaire. Il est composé de deux acides aminés (acide aspartique et phénylalanine) et un ester méthylique. Il est connu sous le code E951. Il est métabolisé et libère de petites quantités de méthanol après ingestion.
Sucralose : il est dérivé du sucre (saccharose) par modification chimique : certains groupes hydroxyles sont remplacés par des atomes de chlore. Il est environ 600 fois plus sucrant que le sucre. Il est non calorique (ou quasi zéro calorie), et est souvent utilisé dans les produits sans sucre. Il porte le code E955.
Ces deux molécules sont autorisées par de nombreuses autorités sanitaires, mais leur utilisation nécessite quelques précautions.

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2. Comparatif : propriétés, usages et limites

Pouvoir sucrant : le sucralose est nettement plus intensif que l’aspartame (~600× vs ~200×).
Calories et métabolisme : les deux n’apportent pratiquement pas de calories.
Stabilité à la chaleur et en pâtisserie : l’aspartame est moins stable à la cuisson ou à forte chaleur, ce qui limite son usage en pâtisserie. Le sucralose quant à lui est beaucoup plus stable à la chaleur, ce qui le rend mieux adapté aux cuissons, aux fours, aux produits longue conservation.
Goût et arrière‑goût : selon les études, les deux peuvent laisser une légère arrière‑note mais beaucoup de consommateurs trouvent le sucralose plus « proche » du sucre classique.
Effets sur la glycémie : tous deux ont un impact très limité sur la glycémie, ce qui les rend utiles pour les personnes cherchant à limiter les sucres.
Risques et controverses :

  • L’aspartame a fait l’objet de nombreuses études, certains le classant « ­peut‑être cancérogène » à fortes doses, bien que l’utilisation dans les limites recommandées soit jugée sûre par plusieurs agences.

  • Le sucralose, bien que considéré comme sûr à doses normales, fait aussi l’objet de débats : certains travaux suggèrent un impact potentiel sur la flore intestinale, ou la formation de composés à très haute température.
    Usage industriel : le sucralose est très utilisé dans les produits sans sucre, y compris en boulangerie, du fait de sa stabilité. L’aspartame reste beaucoup utilisé dans les boissons light, chewing‑gums, etc.


3. Quel choix pour quel usage ?

Voici quelques scénarios pour vous aider à choisir :

  • Vous sucrer un café ou une boisson froide, occasionnellement : l’aspartame peut convenir.

  • Vous pâtisser, cuire au four, ou faire des préparations qui demandent une cuisson : le sucralose est probablement plus adapté.

  • Vous avez un goût très exigeant ou vous voulez un effet très proche du sucre sans arrière‑goût : le sucralose pourrait être préféré.

  • Vous avez une condition de santé particulière (ex : phénylcétonurie) : l’aspartame est déconseillé car il contient de la phénylalanine.

  • Vous êtes vigilant sur la flore intestinale ou consommateur régulier d’édulcorants : vous voudrez peut‑être varier ou limiter l’usage des deux.


4. Bonnes pratiques et précautions

  • Même si les deux sont « autorisés », la modération reste de rigueur : aucun édulcorant artifciel n’est une licence à consommer sans limite.

  • Vérifiez toujours l’étiquette : nom chimique, code E951 ou E955, ingrédients associés.

  • Si vous utilisez en cuisson, vérifiez que l’édulcorant est bien stable à la température souhaitée (sucralose remporte ici).

  • Surveillez votre réaction : certains individus peuvent ressentir des effets digestifs ou une sensibilité à un édulcorant particulier.

  • Rappelez‑vous que le goût « très sucré » peut entretenir votre demande de sucré : des stratégies de réduction progressive des sucrés sont utiles.

  • Pensez aux autres alternatives : stévia, érythritol, produits naturellement sucrés… qui peuvent parfois être des options moins controversées.

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5. Et côté santé globale ?

Utiliser l’un ou l’autre des édulcorants ne remplace pas une alimentation équilibrée. Voici ce qu’il faut garder en tête :

  • Réduire les sucres ajoutés reste prioritaire. Les édulcorants peuvent être un outil, pas un permis de consommer sans limites.

  • Une consommation fréquente d’édulcorants ne signifie pas nécessairement amélioration de la santé : certains travaux suggèrent que l’effet « sucré sans calorie » peut induire des réactions compensatoires (envie accrue de sucré, perturbation du microbiote, etc.).

  • Si vous avez des troubles métaboliques, digestifs, ou si vous êtes enceinte, il est judicieux d’en parler avec un professionnel de santé.

  • Enfin, surveillez la part de produits ultra‑transformés : un produit « sans sucre » contenant un édulcorant artificiel n’est pas automatiquement « sain ». L’alimentation globale compte bien plus.


6. Mon verdict : en pratique, que faire ?

Oui, on peut choisir soigneusement entre l’aspartame et le sucralose — mais on peut aussi choisir de minimiser l’usage de tous les édulcorants artificiels pour privilégier une alimentation moins sucrée tout court. Si je devais donner une règle simple :

  • Pour les usages sporadiques ou les boissons froides : l’aspartame peut convenir, si vous n’avez pas de contre‑indication.

  • Pour les usages à la cuisson ou aux températures élevées : le sucralose est plus robuste.

  • Si vous êtes sensible, préférez varier ou réduire l’utilisation.

  • Et dans tous les cas : goûtez, comparez, et réévaluez votre consommation régulièrement.



Entre l’aspartame et le sucralose, il n’y a pas de choix « parfait » pour tous. Il y a un choix personnalisé, en fonction de vos usages, de vos goûts, de votre état de santé. Ils offrent tous deux des moyens de sucrer sans calories, mais avec des propriétés différentes : stabilité, cuisson, métabolisme, goût. Faites un pas en arrière : posez‑vous la question : « Est‑ce que je cherche à sucrer ou à réduire mon besoin de sucré ? » Parfois, la réponse n’est pas « quel édulcorant » mais « comment je réduis la dépendance au goût sucré ». Et si, dès aujourd’hui, vous testiez une boisson sucrée sans édulcorant ou un dessert simplement fruité ? Vous pourriez surprendre votre palais… et votre santé vous remercier.

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