Êtes-vous paresseux sans le savoir ?
Par Claire Delmas
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Se sentir « à la traîne », avoir du mal à se motiver ou repousser sans cesse certaines tâches… Cela arrive à tout le monde. Mais à quel moment peut-on parler de paresse, et surtout : est-il possible de l’être sans en avoir conscience ? Si vous vous posez la question, c’est peut-être que derrière cette impression de flemme se cache autre chose. Voici quelques clés pour y voir plus clair — sans culpabilité, ni jugement.
Paresse ou fatigue déguisée ?
Avant de se juger paresseux, interrogez-vous : êtes-vous réellement reposé ? Beaucoup de personnes confondent manque d’énergie et manque de volonté. Un corps ou un esprit surmené peut donner l’illusion de la paresse alors qu’il a simplement besoin de récupérer.
Signes à observer :
Sommeil peu réparateur
Difficulté à se concentrer
Procrastination malgré l’envie d’avancer
Dans ce cas, il ne s’agit pas de paresse, mais de surmenage ou d’épuisement.
Et si c’était un manque de sens ?
Une autre cause fréquente d’inertie est le manque d’intérêt. Si ce que vous devez faire vous semble inutile, rébarbatif ou sans but, il est normal de peiner à vous y mettre.
Posez-vous la question :
Est-ce aligné avec mes valeurs ?
Ai-je une raison claire de faire cela ?
Est-ce que je m’impose des tâches qui ne me ressemblent pas ?
Dans ce cas, il ne s’agit pas de paresse, mais de désalignement.
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La peur derrière l’inaction
Certaines personnes paraissent inactives, mais sont en réalité paralysées par :
La peur de l’échec
La peur de réussir et des responsabilités que cela implique
Le syndrome de l’imposteur
On se sabote inconsciemment pour éviter d’affronter ses blocages. Là encore, ce n’est pas de la paresse, mais un mécanisme de protection inconscient.
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Des habitudes qui entretiennent la « flemme »
Parfois, ce sont simplement des automatismes mal installés :
Naviguer sans but sur les réseaux
Sauter les routines du matin
Se disperser plutôt que planifier
Ces habitudes peuvent engendrer un cercle vicieux d’immobilisme, qui finit par ressembler à de la paresse… alors qu’il s’agit d’un manque de structure.
Comment changer la dynamique ?
Fixez-vous des objectifs concrets et atteignables
Célébrez chaque petit pas, même minime
Entourez-vous de personnes stimulantes
Reposez-vous vraiment, sans culpabiliser
Faites un tri entre ce qui vous nourrit… et ce qui vous épuise
La « paresse » est souvent un mot trop dur, qui masque des besoins profonds, des blocages ou un manque de sens. Si vous avez le sentiment de ne pas avancer, ce n’est peut-être pas par flemme, mais parce que quelque chose en vous mérite d’être écouté. Prendre soin de votre énergie, de votre motivation et de vos émotions est souvent le meilleur point de départ pour retrouver l’élan.
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