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Dans une récente tribune, la socialiste Carole Delga a dénoncé le traitement que subissent de nombreux produits du terroir par le système de notation Nutri-Score. Comme d’autres personnalités politiques, elle souhaiterait qu’ils en soient exonérés.
Le débat ne date pas d’hier mais la présidente de la Région Occitanie, Carole Delga, a récemment relancé la discussion. Dans un discours tenu le 10 juin dernier dans l’Aveyron, elle a demandé à ce que “le fromage de roquefort ainsi que tous les IGP et AOP n’aient plus à afficher le Nutri-Score”. D’après elle, ces produits labellisés français sont très mal notés par cet outil de notation de santé publique qui vise à informer les consommateurs de la qualité nutritionnelle des produits, avec une note allant de A à E.
“Le Nutri-Score ne tient pas compte des qualités nutritionnelles. Prenons l'exemple du Roquefort, il est riche en protéines, en calcium, en micronutriments et acides gras insaturés. Il n’est pas comparable à un produit ultra-transformé. (...) L’algorithme réalise sa classification en se basant sur une portion fixe de 100g ou 100 ml. Les fromages sont donc automatiquement notés E ou D. Cela ne correspond pas à la consommation réelle d’un produit comme le Roquefort ou l’huile d’olive”, avait-elle fustigé dans un fil Twitter suite à sa venue dans l’Aveyron.
Le Nutri-Score défavorise-t-il certains produits labellisés ?
Un discours corroboré par plusieurs élus politiques mais également des acteurs du monde agricole et du secteur de l’alimentation. Pour Serge Hercberg, ancien président du Programme National Santé Nutrition à l’origine du Nutri-Score, ce débat est un non-sens. “Je regrette, en tant que scientifique, que des personnalités politiques défendent l’économie plutôt que la santé publique. (...) Le Nutri-Score n’est pas défavorable à certains produits. Cela ne veut pas dire qu’il ne faut pas en manger mais qu’il faut consommer avec raison”, affirme-t-il. Il poursuit en précisant qu’évidemment, “en tant que consommateur, il faut privilégier un produit AOP ou IGP qu’un produit ultra-transformé. Il ne faut pas tout mélanger. Le Nutri-Score traduit la réalité de composition des aliments, c’est tout. Ce n’est pas pénalisant. (...) Il ne faut pas faire la confusion entre donner une information à un consommateur qui en a besoin et pointer du doigt un produit…”, regrette-t-il.
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