Vrai-Faux sur le Gin : ce que vous devez savoir avant de lever votre verre
Par Léa Garneau
Publié le
Sommaire
- Le gin est une invention britannique : Faux
- Le gin est juste une vodka aromatisée : Faux
- Tous les gins goûtent le genévrier : Faux
- Un gin tonic empêche le paludisme : Faux
- Secouer un cocktail au gin détruit son goût : Faux
- Le gin donne plus souvent envie de pleurer que les autres alcools : Faux
- On ne boit pas le gin pur : Faux
- Le gin est une boisson d'été uniquement : Faux
- Plus de glaçons diluent davantage le gin tonic : Faux
- Lire l’étiquette ne sert à rien : Faux
Introduction Longtemps cantonné à l’image du cocktail estival par excellence, le gin revient sur le devant de la scène. Avec ses notes de genévrier et sa palette d’arômes variés, il séduit autant les puristes que les amateurs de mixologie. Pourtant, nombreuses sont les idées reçues autour de cette boisson. Origines, effets, mode de consommation… Démêlons le vrai du faux pour savourer le gin en pleine connaissance.
Le gin est une invention britannique : Faux
Si le Royaume-Uni a largement popularisé le gin, ses racines remontent aux Pays-Bas avec le "jenever", un spiritueux à base de genévrier. Ce sont les soldats britanniques qui, séduits par cette boisson, l'ont ramenée chez eux, où elle a évolué pour devenir le gin tel que nous le connaissons aujourd’hui.
Le gin est juste une vodka aromatisée : Faux
Bien que le gin soit fabriqué à partir d’un alcool neutre comme la vodka, la différence est majeure : pour être un gin, l’arôme dominant doit être celui du genévrier. Ensuite, une grande variété de plantes, d’herbes ou d’épices peut être ajoutée pour composer des profils aromatiques très variés.
Tous les gins goûtent le genévrier : Faux
Le genévrier est obligatoire, mais il peut être subtil. De nombreux gins actuels mettent en avant des notes d’agrumes, de concombre, de lavande, de poivre ou même de fruits rouges. Il existe aujourd’hui des gins floraux, épicés, boisés, pour tous les goûts.
Un gin tonic empêche le paludisme : Faux
Cette légende vient de l’histoire coloniale, où les soldats britanniques buvaient de la quinine (contenue dans le tonic) pour prévenir le paludisme. Le gin permettait d’atténuer son amertume. Aujourd’hui, la teneur en quinine est bien trop faible pour un quelconque effet médicinal.
Secouer un cocktail au gin détruit son goût : Faux
Secouer ou remuer un cocktail dépend avant tout de la recette et de l’effet recherché. Secouer introduit de l’air et dilue davantage, ce qui peut modifier légèrement la texture ou l’arôme, mais cela ne "détruit" pas le gin.
Le gin donne plus souvent envie de pleurer que les autres alcools : Faux
Le mythe du "gin triste" provient de l’époque du Gin Craze à Londres, où la consommation massive dans des conditions précaires entraînait des débordements. Mais ce n’est pas le gin qui rend triste — c’est l’excès d’alcool, quel qu’il soit.
On ne boit pas le gin pur : Faux
Un bon gin peut tout à fait se déguster pur ou sur glace, comme un whisky ou un rhum. Les gins haut de gamme révèlent une complexité aromatique étonnante lorsqu’ils sont bus seuls.
Le gin est une boisson d'été uniquement : Faux
Le gin peut aussi se savourer en hiver, dans des infusions chaudes ou des cocktails réconfortants. Des recettes comme le gin chaud au gingembre ou le punch aux épices révèlent tout son potentiel en saison froide.
Plus de glaçons diluent davantage le gin tonic : Faux
En réalité, plus il y a de glace, plus la boisson reste froide, et moins elle fond vite. Résultat : moins de dilution. Il vaut donc mieux un verre bien rempli de glace que quelques glaçons qui fondront rapidement.
Lire l’étiquette ne sert à rien : Faux
Bien au contraire, l’étiquette peut vous révéler beaucoup : type de gin (London Dry, Old Tom, etc.), degré d’alcool, liste des plantes aromatiques utilisées, provenance… Tous ces détails vous aident à choisir un gin qui correspond à vos goûts.
Le gin est un alcool aux multiples facettes, riche en histoire, en culture et en saveurs. Oubliez les clichés : ce spiritueux mérite une place de choix dans votre bar, que ce soit pour un simple gin tonic ou une dégustation raffinée. À consommer avec modération, mais avec curiosité !
Questions fréquentes
Le gin ne vient pas du Royaume-Uni mais des Pays-Bas, où il était appelé jenever. Ce sont les soldats britanniques qui ont popularisé ce spiritueux et l'ont transformé en gin tel qu'on le connaît aujourd'hui.
Le gin est élaboré à partir d'un alcool neutre comme la vodka, mais doit impérativement avoir le genévrier comme saveur dominante, accompagnée d'autres plantes ou épices, ce qui crée une palette aromatique spécifique au gin.
Un gin de qualité peut parfaitement se déguster pur ou sur glace, car ses arômes complexes s'apprécient pleinement sans mélange, similaire au whisky ou au rhum.
Cette idée est un mythe. Historiquement, la quinine contenue dans le tonic aidait à lutter contre le paludisme, mais la quantité de quinine aujourd'hui dans un gin tonic est trop faible pour avoir un effet médical.
Contrairement aux idées reçues, remplir votre verre de nombreux glaçons garde la boisson froide plus longtemps, ralentissant ainsi la dilution et préservant le goût du gin tonic plus efficacement.
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